comment percer le mystère de l’Achat De Masse Introuvable ?

J’adore ce sujet. L’Achat de Masse Introuvable concerne n’importe quelle fringue à la mode et introuvable alors que NORMALEMENT on devrait la trouver partout.
Voilà pourquoi hier, je me suis mise en quête d’une fringue à fleurs. Comme vous le savez, vu que c’était dans tous les magazines, « l’été sera fleuri ». Mais moi j’avais comme qui dirait l’intuition que ce serait grandiose, niveau flop. Eh bien après une journée de shopping je peux vous certifier que en effet c’est pas gagné d’avance. Soit j’ai pas vu de fleurs, soit j’ai vu des fleurs tellement immondes qu’on aurait dit celle de ma grand-tante Raymonde. En plus, on dirait que les vendeurs de fringues, sous prétexte qu’ils vendent des fleurs, ça les autorise à ce que ce soit dans des matières abominables où quand tu transpires dedans ça suinte le détergent.
Chez H&M, nada, queue de truie. Y a un vague Liberty en matière de maillot de bain, sauf que c’est un bustier. J’étais limite de l’acheter pour faire genre j’achète un truc. Y a aussi, sauvable, une robe blanche en coton avec grosses fleurs multicolores, mais alors forme fermière, pour si on a un truc à ratisser.

Chez Zara, fleurs dans toute la vitrine, et après plus rien. Peut-être ils ont tout vendu ?

Bref, c’était tellement la galère que j’ai dû me poser au café et réfléchir. Je me suis dit : où j’irais, moi, si je voulais des fleurs ? Chez APC, parce que leur Liberty est un vrai Liberty. Chez Sœur, rue Bonaparte, parce que leur foulard indien (vidéo du jour) suffit à fleurir une âme et un look. Chez Cacharel, sauf que je dis ça en l’air, j’y suis pas allée. Chez Isabel Marant, parce que ses tissus viennent d’Inde. Dans une vraie boutique indienne, même si je dois customiser le truc après.
Sinon, je trouve la fleur difficile. En théorie j’en voudrais partout. Un sac en cuir fleuri, j’ai vu quelque part à huit millions de dollars, à New York. J’en voudrais. Un pantalon pattes d’eph’ fleuri, j’en ai vu un sur un top model dans l’avion l’autre jour. J’en voudrais. Une blouse légère et en volume de Balenciage, j’en voudrais. Mais bon toutes ces choses, on dirait qu’elles se sont envolées du monde dès lors que je les ai cherchées.

Donc en effet, ça existe, y a des Achats de Masse Introuvables. Qui a dit que la mode n’avait pas d’ésotérisme ? Purée, elle a même un mystère de la foi !

dernière escapade à Paris

Lors de ma dernière escapade à Paris, au cours d’une petite promenade dans le marais (un quartier que j’aime tellllllement !!!), j’ai déniché ce pull sur lequel j’ai tout de suite eu un coup de cœur (il faisait beau à l’époque mais je songeais déjà à mon futur look d’hiver), il ressemblait étrangement à un pull que portait souvent mon papy ! Alors forcément, ce pull là, je l’ai acheté ! <3

Bien trop grand mais tellement chaud…j’ai la chance d’être grande donc j’arrive à le porter, mais avec ce genre de pièce, il vaut mieux faire attention car on peut rapidement ressembler à un vrai sac à patate ! Et oui, il faut dire les choses…

Voici donc ma proposition pour un look d’hiver confortable, chaud et féminin à la fois !

Par chance, j’avais dans mon dressing (c’est un bien grand mot mais c’est stylé de le dire !) un collant de chez Calzedonia (j’y achète tous mes collants) exactement de la même couleur que mon nouveau pull chouchou !

Avec mon gros pull de papy, j’ai choisi de porter une mini-jupe moulante bleu foncé.

Pour la bague, c’est également une petite (enfin plutôt grosse) bague au look vintage que j’avais chiné dans une boutique de créateurs vers le marais…à l’époque je ne tenais pas encore ce blog, donc je ne peux malheureusement pas vous dire le nom exact de la boutique !

 

QUELLE EST LA PART DE RÊVE DANS UNE FRUSQUE ?

Fonelle d’Or décerné today à Camilla qui m’a, par son commentaire hier sur mon bonnet (« ce bonnet est une Fonelle qui s’ignore ») donné l’idée du sujet du jour. C’est vrai qu’on achète des fringues en pensant à une personne qu’on est en secret. Je sais pas vous, mais moi dans ma tête, je suis AliMacGraw dans Love Story et il me faut un bonnet. Je suis Emma Peel dans Chapeau Melon et Bottes de cuir, et il me faut une minirobe. Je suis une des Drôles de Dame et j’ai un blaser étroit. Je suis Françoise Dorléac dans l’Homme de Rio, et il me faut un tailleur de coton couleur absynthe pour quand ma peau sera bronzée et que je marcherais dans une ville au printemps. Je pense aussi souvent aux tenues d’été en hiver et l’hiver à celles d’été. Pas pour les mettre de suite, mais pour ce rêve de ce que je serais ailleurs. Parfois, y a des moments bénis où le rêve et l’instant coïncident. On a toutes expérimenté ça. Mais bon ça me dérange pas que ce soit le rêve seulement. Pour m’endormir parfois, je pense à des tenues. Je compte pas les moutons, je compte les looks. Parfois je dessine pas un mouton, je dessine des tenues sur un petit carnet à côté de mon lit. Je vous le filmerai un jour. J’ai aussi dans mon placard :
. Un peignoir de soie écru gansé de noir pour quand j’irai dans un hôtel l’été à Côme, un jour.
. Une robe de tennis vintage Lacoste pour quand je rentrerai du tennis, pour quand j’irai, un jour.
. Un corset pour quand j’aurai assez confiance en un homme pour lui donner tous les droits.
J’en cite que trois mais je réalise que c’est la plus grande part de mon placard.
Vive les rêves, sans eux le réel est juste à – 50.